Hé hô, du Châtô …

Nombre de messages : 10 Localisation : Ici Date d'inscription : 09/09/2010

En cette journée où la forêt revêtait ses couleurs chaudes de l'automne, Anorion et Irella se présentaient devant les grilles du château pour répondre à l'invitation que leur avaient faite leurs amis. Ils avaient eu à parcourir une longue route avant d'arriver et étaient descendus de leurs montures quelque peu poussiéreux.

Après un époussetage sommaire, ils se firent connaître des gardes. Les époux espéraient bien pouvoir s'éclipser pour une petite toilette et revêtir une tenue plus adaptée à la cérémonie.

Bien le bon jour ! Je suis Anorion et voici Irella, mon épouse. Nous sommes attendus.

Anorion avait réussi à garder une bonne dose de suspense quand à la raison de leur présence en ces lieux en ce jour, mais il n'était pas certain de pouvoir continuer dans cette voie bien longtemps.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 24/10/2010

L'attrapant par la taille, qu'elle commençait à avoir fort large en ces dernières semaines de grossesse, Anorion aida sa douce à descendre de cheval.
Le trajet s'était fait sans encombre et plutôt à petite vitesse. "Rien ne sert de galoper, disait souvent Anorion, il faut juste partir à point!"
A point, ils l'étaient. Mais dans quel état!
Un passage par une vasque d'eau et une chambre leur permettant de se rafraichir et se vêtir autrement qu'avec leur tenue de route serait des plus apprécié.

Anorion héla le garde de faction, Irella sur ses talons. Elle avait eu beau user de tous ses charmes, et Dieu sait si elle en avait, elle n'avait pas réussi à savoir la raison exacte de leur présence ici. Elle n'avait pas été jusqu'à la torture pour en savoir plus. Et qu'à cela ne tienne! Revoir ses amis l'enchantait, pour assouvir sa curiosité, il serait toujours temps...

Domestique Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 07/10/2008

La journée était belle, même si un peu fraîche.
Fidèle au poste, le garde surveillait les environs. Il ne fut pas vraiment surpris de voir arriver des gens. Il en arrivait beaucoup, depuis quelques jours.
Il entendit le sire se présenter, et, effectivement, il avait été prévenu de leur arrivée.

Messire, dame, vous êtes effectivement attendus.
Un moment, je vous fais reconduire au castel.

Il fit signe à une nouvelle recrue de venir le rejoindre, puis lui donna ses ordres.

Accompagnes messire Anorion et dame Irella jusqu'au castel, puis mène les chevaux à l'écurie.
se tournant vers le couple
On s'occupera de vos bagages et de vos chevaux. Monsieur Nestor devrait vous accueillir à l'entrée du castel.

Il les regarda s'éloigner un moment, puis repris ses fonctions aux grilles.

Châtelaine Nombre de messages : 112 Date d'inscription : 01/11/2009

C’était pas vrai. C’était carrément même impossible!

La Comtesse avait été claire dans ses instructions. Pas de bêtise, pas d’éclat…
L’événement important commandait un respect, même des plus petits, et surtout des moins petits des plus petits. C’était elle, ça. Pratiquement une dame et grand temps qu’elle se comporte comme telle. Ça, elle l’avait entendu soufflé par quelque mégère à l’église, peu avant. Pfff…

Donc, disait-on, pas d’éclat, pas de bêtise… et surtout PAS DE LANCÉ DE CAILLOUX EN FEU! Nah, parce que ça, elle en avait eu les oreilles qui chauffent pendant un bout. Elle avait appris sa leçon.

Mais respect n’était pas non plus synonyme de prison, au moins, et la p’tiote, libre de ses allées et venues, n’était certainement pas restée confinée aux appartements des enfants. Pas quand elle avait une chance d’épier les jolies dames et sieurs. Même un duc, sous son toit. Quelle classe, un duc!

D’ailleurs, c’est dans cette direction que ses pas la menaient. Un duc, c’était propre, c’était riche, ça portait de belles tenues, ça sentait bon… Ça sentait le… le… la fumée??!

Azurs écarquillée, la jeune fille commence à percevoir la commotion qui enfle à quelques corridors de là. Odeur qui ne ment pas, appuyée d’exclamations explicites. De l’eau? Le feu? Quelques pas de plus pour confirmer les doutes.

Aie! Mais c’est qu’elle a rien fait, Emylie! Pour une fois…
Et les bruits de pas qui, du coup, accourent en réponse aux appels de détresse. Comme une alarme dans la tête de la p’tiote.
FIIIIILEEEEUHHH!!!! VIIIIIIIIITE!

Et les réflexes, à cet âge, ils sont bons, hein? Si tôt la commande lancée, les jambes se mettent à l’œuvre, et la course folles est lancée… Heureusement pour elle, c’est l’heure de pointe, mais en sens inverse.
Court, Emylie, court!

Le rez de chaussé est vite atteint, quand on saute quelques marches. Fichue jupons, par contre, qui menacent de s’enlacer autour de ses mollets… Elle a beau y être pour rien cette fois, jamais on ne la croira! Et les jupons qui remontent, tant pis pour la pudeur. Qu’à cela ne tienne, elle court pour sa vie!
Papa et maman lui donneront la correction du siècle avant même qu’elle n’ait pu clamer son innocence! Coupable jusqu’à preuve du contraire, l’Emylie!

Le bon côté du feu à l’étage, c’était que le rez-de-chaussée s’était déserté en un temps record, même Nestor n’était nul par en vue! La fillette entama le dernier droit vers la porte d’entrée… Plus que quelques mètres… elle y était presque! Voilà!

Une main étirée, déjà prête à ouvrir le dernier obstacle, la porte droit devant. Sous l’élan, la fillette explose à l’extérieur.
À peine le temps de se réjouir que…

VLAM!!!

AIE!!!

Une résistance inattendue de l’autre côté de la porte d’entrée. La fillette a frappé de plein fouet un mur de pierre avant d’être éjectée sur le côté.
Et on se relève tant bien que mal, la pommette gauche douloureuse, et l’égo encore davantage, outrée qu’on lui ait gâché son évasion.

Elle s’apprête à invectiver la source de l’arrêt subit lorsqu’elle reconnait Anorion, qu’elle a souvent vu à la Ferté-Bernard par le passé. Zut! Le voilà donc, son mur de pierre!

Ahem… Euh… Le visage rosi de la course et de l’impact, sautillant d’un pied à l’autre, divisée entre la fuite et la politesse. Sieur Anorion, dame Irella... Une petite courbette, qu’on n’en perde pas ses manières. Puis une infime pause avant d’ajouter : C’est pas moi, hein? Je le jure! C’est pas moi qui ai allumé le feu!!

Et zou, la course folle reprend… ce retard risquait de lui coûter cher!

Domestique Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 07/10/2008

De temps à autre, le garde jetait un coup d'oeil vers la porte du castel afin de s'assurer que le jeune faisait bien les choses.
Il vit la porte s'ouvrir toute grande, puis damoiselle Emylie foncer à toute vitesse dans messire Anorion.
Soupir... mais pas de surprise dans son regard.
Qu'avait donc encore fait la demoiselle pour sortir à la course ainsi ?

Il y eut un moment d'accalmie, puis la petite tornade se dirigea droit vers lui, à la course.
Le garde eut tout juste le temps d'étirer le bras pour retenir la jeune fille avant qu'elle ne franchisse les grilles.

Holà, damoiselle Emylie.
Mais où courrez-vous ainsi ?
Vous savez bien que vous ne pouvez sortir seule.

Nombre de messages : 10 Localisation : Ici Date d'inscription : 09/09/2010

La jeune recrue emmenait Irella et Anorion vers le château. Lui ne prêtait guère attention à ce qui venait en face, plus occupé qu'il était à admirer les jardins magnifiquement entretenus. Il ne vit donc pas arriver la damoiselle qui, elle non plus, ne devait pas regarder devant elle. Malheureusement pour la jeune fille, les lois de la physique étant ce qu'elles sont, elle dut se faire plus mal que le grand gars qu'elle percuta.

AIE!!!

Ahem… Euh… Sieur Anorion, dame Irella... C’est pas moi, hein? Je le jure! C’est pas moi qui ai allumé le feu!!

Anorion n'eut pas le temps de présenter ses excuses comme il l'aurait dû, et encore moins de poser des questions, qu'elle s'était remise en route, courant comme une furie vers la sortie et ses grilles.Nul doute qu'elle ne pourrait aller loin et qu'elle serait arrêtée dans sa course folle par les gardes expérimentés.

Néanmoins, les paroles qu'il avait eu le temps d'entendre l'inquiétèrent. Mettre le feu ... Même si ce n'était pas elle qui l'avait fait, il se pourrait que feu il y ait vraiment.

Irella, reste avec le garde. Je vais voir ce qu'il se passe

Et, s'adressant au garde :

Veillez sur mon épouse comme sur la prunelle de vos yeux, je reviens !

Châtelaine Nombre de messages : 112 Date d'inscription : 01/11/2009

Rhooo, zut! C’était à prévoir. Sortie barrée.

Elle avait compté filer vers la direction opposée, histoire de ne pas s’attirer plus d’ennui. Un coin tranquille où se faire discrète le temps que les esprits échauffés se calment lui aurait amplement suffit.
Mais une telle collision, ça vous embrouille les idées.

Pas de chance. Encore, si le petit nouveau avait été à la grille, elle aurait peut-être quand même eu une chance de sortir… d’esquiver… quelque chose.
Un regard mauvais à l’intention du garde, alors que la petite main masse la joue gauche endolorie.

Holà, damoiselle Emylie.
Mais où courrez-vous ainsi ?
Vous savez bien que vous ne pouvez sortir seule.

Hmmm… moui. Je sais bien. J’allais pas sortir, hein. Je… J’avais faim. Trèèèès faim. Moue misérable et torturée à l’appui tandis que les yeux balaient les environs.
Et le doigt pointant vaguement un endroit à l’intérieur des grilles, où une colonie de champignons avait eu la gentillesse de s’établir. Comestibles, en plus, même si absolument abjectes.
J’allais juste là cueillir quelques champignons…

Dégageant doucement son bras de l’emprise, elle joint le geste à la parole, se penchant pour en prendre quelques uns.
Hmmm… les manger ou pas… Question crédibilité...

Bah si papa et maman ne la croient pas, elle paiera déjà cher un crime qu’elle n’a pas commis. Autant ne pas s’ajouter elle-même cette cruelle punition.

Voilà qui est fait. Vous me pardonnerez, je vais voir aux cuisines si on peut me les apprêter avec un fromage.

Et d’un pas nonchalant, la p’tiote s’en retourne vers la maison. Avec un peu de chance, le rez-de-chaussée sera encore désert et elle trouverait bien un coin pour se faire discrète.

Passant près de la dame demeurée seule avec le jeune garde, la jeune fille sourit, hoche la tête et poursuit son chemin. Envie même de siffloter innocemment.
Madame…
Après tout, la Comtesse ne répète-t-elle pas toujours qu’il faut garder son calme même lorsque tout part en vrille? Surtout lorsque tout part en vrille!

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 24/10/2010

Confiée au jeune garde qui les avait conduits à la porte d'entrée après l'apparition éclaire et percutante de la demoiselle de la famille et l'entrée d'Anorion, Irella le questionna du regard.

Que ce passe-t-il donc? Elle a parlé de feu, non?

Une moue dubitative couvrit son visage. Sur que s'il tenait à la prunelle de ses yeux, pour qu'elle ne pique, il ne la laisserait pas entrer. La voilà donc attendant sur le perron, la curiosité en alerte maximale.

Elle suivit du regard Emylie qui s'était faite alpaguée par le garde qui les avait reçus et qui, contre toute attente, la fillette se baissa pour ramasser quelque chose par terre. Ce n'est que quand l'enfant repassa devant eux, qu'Irella put voir qu'elle tenait des champignons dans ses mains.

Madame...

Bonjour Emylie.

La gamine paraissait détendue, enfin, c'était l'air qu'elle semblait se donner.

Peut être n'est-ce pas bien prudent d'entrer, demoiselle. Vous n'avez pas l'intention de faire griller ses champignons au moins! Et... dites-moi... Que se passe-t-il donc ici?

Châtelaine Nombre de messages : 112 Date d'inscription : 01/11/2009

Un regard par l’embrasure de la porte suffit pour constater que la chance ne dure qu’un infime moment. Déjà, on circule un peu plus, alors que, de l’étage, on perçoit moins de cris, mais tout autant d’activités.
Faut pas se leurrer… Même dans tout ce tumulte, maman saurait l’épingler…

Peut être n'est-ce pas bien prudent d'entrer, demoiselle. Vous n'avez pas l'intention de faire griller ses champignons au moins! Et... dites-moi... Que se passe-t-il donc ici?

Hein? Griller des champi… ah… euh… Et hop, par-dessus bord, direction le bosquet le plus proche.
J’ai pas si faim, après tout.

Quant à la deuxième question… Alors là, c’est pas du facile. Les petits doigts s’entortillent dans la jupe, cherchant quelque excuse plausible.
Hé! mais… pourquoi elle se sent coupable, la p’tiote? L’a rien fait, après tout. Qu’est-ce que c’est difficile, d’avoir l’habitude d’être responsable des bêtises!
Pfiou!

Bah, vous voyez, dame Irella… En fait… J’en sais rien du tout. De grands yeux innocents ponctuent l’énoncé. Nah, vraiment, pour une fois, c’est pas feint, hein.
Je peux vous dire, par contre, que ça sentait sérieument le chauffé là-haut. Y a quelqu’un qui va amèrement regretter de s’être levé ce matin.
Puis plus bas, a elle-même : J’espère simplement que ça sera pas moi…

Nouveau regard vers l’intérieur, confirmant l’impression précédente.

Je crois que c’est bon, maintenant. Personne ne se bouscule au rez-de-chaussée.

Par contre, ma Dame, il faudra me pardonner si je ne vous accompagne pas jusqu’au salon.

Un sourire d’excuse avant de filer vers un recoin discret.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 24/10/2010

Une envolée de champignons plus tard et sous les yeux étonnés d'Irella, voilà qu'Emylie lui donnait quelques explications absconses sur l'origine du mouvement dans la demeure.

Vous êtes toute pardonn...

L'enfant s'éclipsa aussi vite qu'elle le put, ne semblant pas disposée à traîner devant la porte.

Il fallait se rendre à l'évidence. Elle poireautait bien devant l'entrée. Ses braies piquées des poils odorants de sa jument, les cheveux en bataille et l'air benêt.

Pffff! Qu'est-ce qui m'a prit de prendre des braies noires! Quand on a une jument blanche, ce n'est pas du plus discret! Remarquez... Pas besoin d'y voir clair, il suffit d'avoir du nez...

D'un revers de la main, elle frotta ce qu'elle put puis regarda à droite et à gauche... Irella posa les yeux sur le jeune garde et lui sourit innocemment.

Dites-moi... Vous savez... mon époux quand il vous disait de prendre soin de moi... vos prunelles et tout ça... Il ne vous en voudrait surement pas de m'avoir laissée entrer. Il n'y a pas l'air d'y avoir un grand danger, sinon, nous aurions vu défiler ici même toute la maisonnée au pas de course!

Un sourire enjôleur, histoire de décrispé la jeune recrue. Elle tentait tout pour pouvoir entrer se réchauffer et faire quelques ablutions. Elle se voyait déjà être obligée d'assister à la réception sentant le crottin et mal coiffée.

Non non! m'dame, pas question de vous laisser entrer! Vous restez là avec moi! Ce sont les ordres! Et moi les ordres, ça m'connais!

Aaah... C'est bien ma veine! ... suis tombé sur un têtu.

N'étant pas prête à user d'autres charmes, elle recula d'un pas et regarda la façade du château.

Vous voyez quelque chose? Peut être serions nous plus utiles à l'intérieur?

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 10/07/2009

D'humeur massacrante qu'on lui a dit ce matin en partant de l'auberge du Mans. Et elle de narguer le tavernier d'un regard hautain et lui promettant une bonne soufflante à son retour.
Bah oui parce qu'encore une fois, elle est pas en avance la Rheanne et là le tenancier s'était mis à lui parler de sa note. Ca avait fini de la mettre de mauvais poil. Elle avait certainement mieux à faire qu'à discuter du prix de la nuitée ou de la pension complète que le gros voulait lui refiler.

Mais elle passait ses nuits sur les remparts de la capitale, elle s'en fichait royalement qu'on lui prépare à dîner. En plus, c'était à la limite du comestible dans ce bouge. En quittant les lieux, elle se dit qu'elle ferait mieux de replanter sa tente avec les Licornes. Elle caillerait sans aucun doute mais au moins elle verrait pas sa face de goret...

Donc charette faisante, elle arrive aux portes du domaine de Landivy. Une certaine invitation de son frère lui avait demandé de s'y rendre. Elle se demande bien pourquoi il lui faisait manquer une journée de ronde... Il n'est pas sans savoir que la raison allait devoir être bonne. Mais la Rheanne en doute et ça ne rend pas son humeur plus badine, au contraire.

Charette arrêtée non loin de la grille, faut aller se présenter. Elle descend du véhicule et passe les rênes par dessus la tête de la bête. Coup d'oeil noir au canasson genre "un pas de travers, une léchouille mal placée et tu finis à la broche". Bah oui, c'est comme ça qu'elle cause à ses maudites bêtes. Et le plus étonnant c'est que le message passe superbement bien car ce canasson là semble intelligent et laisse toujours la brune en quiétude.
Pour un peu que ça lui ferait changer d'avis sur les chevaux !!
Euh non, même pas vrai !! C'est une facherie à vie ! Celui qui la réconciliera avec la gente équine, il est pas né.

Donc regard plein de promesse à la bestiole puis elle avance avec sa laisse en main. Elle porte son attention vers la grille, confiante mais pas trop envers la bête. Un garde en faction et une silhouette empesée au loin. Bon au moins, elle n'aurait pas à se les geler à attendre qu'on la reçoive.

Les roues de la carriole annonçe son approche, un coup de vent frisqué vient chatouiller les narines de la brune. Effluve des plus désagréables lui parvient. Pour sûr qu'elle aurait préféré tomber dans une fosse à purin que de sentir cette nauséabonde odeur. Un haut le coeur commence à vouloir franchir ses lèvres. Coup d'oeil alentour, pas de canasson pourtant. A part le sien. Mais elle pensait pas qu'il sentait aussi fort. Et puis le vent est pas dans ce sens là...

Elle porte la main à sa bouche pour se retenir.

Ohé de la garde !!! Je suis Rheanne, Messire Anorion m'a demandé de me rendre en castel des Landivy, vous pouvez m'annoncer ?

C'est qu'il fait pas chaud. Et puis faudrait se dépêcher, ya une espèce d'odeur insupportable dans le coin..

Comme pour illustrer, Rheanne agite sa main devant elle.

Domestique Nombre de messages : 23 Date d'inscription : 07/10/2008

Ça devait être toute une fête que donnaient le Comte et la Comtesse, les gens arrivaient toujours. Heureusement, certains étaient plus avenants que d'autres, mais la personne qui se présenta devant lui ne pouvait certes être classée dans cette catégorie. Comme si il ne le savait pas qu'il ne faisait pas si chaud. Et son nez n'était pas du tout congestionné. Et si il avait pu, il lui aurait dit que son canasson n'aidait certes pas l'odeur, et ça ne sentait pas tant que ça la fumée, le feu avait été rapidement contrôlé à ce qu'on lui avait dit.
Mais bien entendu, il ne pouvait rien dire de tout ça et c'est le visage impassible qu'il répondit à la dame.

Dame Rheanne, on m'a effectivement avisé de votre visite.
Le valet vous accompagnera jusqu'ausalon. Il s'occupera également de votre bête.

Il fit signe au valet d'approcher, ouvrit les grilles pour laisser passer la dame et sa charrette, puis referma les grilles derrière elle pendant que le valait la menait vers le castel.