Arrivée d'une Gasconne

Sandrine était arrivée devant les grilles du Château. Elle les regarda un instant et les trouva très hautes... pour ne pas dire infranchissables.

Un garde se trouvait en faction juste devant et elle se dirigea vers lui.

Elle lui sourit et déclina son identité.

Bonjour... Je suis Demoiselle Sandrine... je viens de Gascogne et j'aimerais voir le Chef de la Garde... s'il vous plait.

Elle observait le garde tout en se demandant si elle ne s'était pas trompée d'endroit. Jamais encore elle n'avait franchit les grilles d'un Château... à part celui de Mont-de-Marsan.
Allait-il venir l'accueillir lui-même?

Le garde regarda la dame :
Je vais prevenir le chef de la garde, patientez un instant je vous prie damoiselle
Et il s'eloigna

Gardenor au poste, remplissait le rapport de la veille, quand un de ces hommes entra, annonçant l'arrivée de Sandrine .
Sans attendre, il reprit ses armes, verifia sa tenue et se precipita à l'exterieur
Enfin elle était de retour ... enfin !!

Il ralentit le pas, arrivant en vue des grilles
Ouvrez !...

Puis il s'aprocha de la belle gasconne, posant ses mains sur ses hanches et l'embrassa tendrement
Bonjour vous ...

Elle regarda le garde s'éloigner pour aller chercher celui qui faisait battre son coeur... Gardenor.

Lorsqu'elle le vit arriver et que les grilles s'ouvrir sur son ordre, elle se sentit rassurée. Il était bien là pour l'accueillir comme elle l'avait espéré. Elle avait eu peur un instant qu'il soit de garde et qu'il ne puisse pas venir.

Elle se précipita vers lui et se jeta dans ses bras sans aucune retenue tout à la joie de le retrouver. Elle l'étreignit avec fougue et l'embrassa avec tendresse.

Bonjour... vous m'avez terriblement manqué...

Elle se rappela soudain où elle était en entendant toussoter le garde derrière eux près de la grille. Elle se détacha légèrement de Gardenor tout en lui prenant la main pour la serrer dans la sienne.

Je n'ai pu résister à venir vous voir... Je ne vous dérange pas trop j'espère?

Elle lui fit un grand sourire tout en connaissant déjà la réponse qu'il lui ferait.

La joie des retrouvailles submergea le jeune garde qui eut du mal à cacher sa joie, et sa belle non plus.
Du tout, je vous attendais . Vous m'avez tant manqué.

Sentir son corps contre le sien, puis sa main dans la sienne....

Il sourit à l'embarras qu'elle afficha, se rendant compte de ses faits et gestes devant les gardes.
Retournez à vos postes !... la récréation est finie !....

Sa main dans la sienne, il l'eloigna des grilles ...

Venez ma belle, rentrons ...

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